Contrairement à mes autres ouvrages historiques, ce manuscrit n’a pas trouvé d’éditeur bien qu’il ait été proposé aux éditions du Seuil et aux éditions Grasset qui avaient publié mes autres livres.

Contactées, les éditions Perrin, Fayard, Taillandier, La Fabrique, Le Nouvel Observatoire ont refusé par courrier le manuscrit tout en s’accordant sur « le travail considérable », « la richesse du projet », « la grande qualité de cette recherche » qui « témoigne d’une recherche historique pointue et d’un positionnement problématique d’une justesse et d’une pertinence à souligner ». Dans ce contexte peu positif, les Éditions du Nouveau Monde ont un temps envisagé une publication.

A ce stade, deux possibilités. Soit renoncer, ce qui serait le plus simple dans ma situation, puisque j'ai par ailleurs une activité et une reconnaissance artistique qui pourraient me permettre d’oublier facilement l’échec de cette entreprise. Soit se sentir responsable vis à vis des témoins rencontrés, filmés, des milliers de documents publics ou privés consultés et vis à vis d’une recherche qui, sans être jamais achevée et certainement pas au dessus de toute critique, a donné quelques résultats.

Contrairement à mes autres ouvrages historiques, ce manuscrit n’a pas trouvé d’éditeur bien qu’il ait été proposé aux éditions du Seuil et aux éditions Grasset qui avaient publié mes autres livres.

Ceci explique le choix d’une auto-édition.

Daniel Cordier a bien sûr été le premier destinataire d’une épreuve tapuscrite de cet essai concernant ses Mémoires. Une preuve de livraison signée de sa main en date du 20 décembre 2018 témoigne qu’il l’a bien reçu. Il n’a fait aucun retour à l’auteur.