Archéologie de l'architecture, de l'enfance, de l'histoire, du corps, des temps

2000

Native drawings

Native drawings, Mona 1, camera 1/2/3/4. Dessins muraux, vues de l'exposition au Fond
Régional d'Art Contemporain de Picardie, 2000.

D'emblée, l'échelle architecturale s'était imposée. Le surdimensionnement des dessins par la vectorisation informatique permettait leur mise à l'échelle d'espaces architecturaux. Ils quittaient leur statut de dessin-objet. C'est ce qui est particulièrement mis en jeu au Fonds régional d'art contemporain de Picardie à Amiens. Le spectateur se trouvant dans des environnements saturés de traits et de couleurs, le travail n'appartient plus au seul champ biographique. Il devient perceptif, phénoménologique.

La notion même de dessin mural, par nature voué à la disparition, me permet de retrouver le caractère éphémère du dessin d'enfant. Le sentiment de temporalité n'y est plus exprimé par des plis de couleurs en mouvement, la couleur étant traitée en aplat, mais par la co-présence de quatre perspectives d'un même dessin à même les murs d'une salle carrée. Le mouvement des yeux et du corps du spectateur d'un dessin à l'autre, le travail finalement vain de reconnaissance des formes (du fait de la saturation colorée, de l'enchevêtrement des traits) nous plonge dans un univers labyrinthique, y compris dans la frise qui s'étire dans l'entrée de "exposition. Expérience du temps du regard.

Native drawings, Mona 1, camera 1/2/3/4. Boite de simulation, Mona 1 salle 1, Frac Picardie.

Native drawings, Mona 1. Modélisation, image de synthèse.

Native drawings, Mona 1, camera 1, 2000. Dessin mural, dimension variable.

Native drawings, Mona 1, camera 2, 2000. Dessin mural, dimension variable.

Native drawings, Mona 1, camera 3, 2000. Dessin mural, dimension variable.

Native drawings, Mona 1, camera 4, 2000. Dessin mural, dimension variable.